WA 21 Javelot 2

[frm888]

Salut,

De passage à Romanin hier, je me suis offert une petite heure de vol de pente en K13 !!!
Je suis allé saluer respectueusement le Javelot re Revilo
Il est bien là bien au chaud dans son petit hangar.
Le fiston lui est bien parti sur sa formation de pilote planeur, le modèle réduit ça ne le branche pas trop (comme il dit).

@+
François

[VincentB]

Ca devait "envoyer" hier le mistral, non ?

[frm888]

Oh ! C'était pas un "grand" mistral, la manche à air était à peine horizontale
En revanche pour le deco au treuil, c'était top !

@+
François

[Christian]

Salut à tous,
je viens de recevoir la lettre d'information de Dédale avec le Javelot en couverture





Photo prise en vol d'un Breguet 904
Et bien félicitations avec une photo pareil tu vas être obligé d'en payer des coups à boire.

Bon y'a pas un rétroplaniste qui va en mettre en chantier un WA 21
Si j'avais rien en chantier je crois bien que je ferais ce planeur avec cette déco
Bons vols aux propriétaires.
Si vous avez des photos en vols on est preneurs
A+Christian

[revilo]

Salut,

Et même pour t'ennerver un peu plus, immagine un peu ... Dans le javelot y'a le proprio du 904S ... Dans le 904S y'a les deux proprios du ... du ....Javelot ....c'est pas beau ça

Laurent

[Laurent Beldame]

Dès qu'Olivier a son embauche chez AF on descend à Romanin!
Tu me prêteras le Jav ?

[revilo]

Je pense que ça doit pouvoir se négocier
Moi ça fait un bout de temps que j'ai pas volé, dis moi à quel date tu passe, je m'arrangerais pour y être.

A+

Laurent

[Laurent Beldame]

Merci , on a le temps d'en reparler d'ici le printemps.
Ce qui serait sympa ce serait que j'amène le Wilga et ainsi alterner modèles et grandeur.Vincent si tu lis ce message.....

[Le Barde]

Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur ce forum et j'en découvre progressivement les sujets traités en fonction de ma curiosité et de mon temps libre...
Je retombe donc sur l'histoire de ce WA-21 et je peux apporter ma petite contribution pour ce qui concerne cette malheureuse journée du 4 juin 1991.
Je possède le numéro de "Paris Match" et celui du "Dauphiné Libéré" qui ont relaté avec force détails et photos cette tragique tentative de cascade aérienne d' Alain Prieur. Il s'est raconté tellement de choses que j'ai d'ailleurs préparé un article à ce sujet (pour le prochain numéro de la Lettre d'Information de DEDALE) pour expliquer la manoeuvre que tentait A. Prieur et j'ai scanné la photo de "Paris Match" qui montre l'instant où il essaye de passer de la place arrière du "Bijave" au "Javelot" qui arrivait par l'arrière et sur le bord d'attaque duquel il avait prévu de s'asseoir
pour s'équiper du parachute avec lequel il devait continuer sa descente...

Je ne vais pas vous donner la suite maintenant...obligé de "quitter l'antenne" !... on en reparlera éventuellement dans un prochain message.

Bien amicalement à tous, Claude

[Laurent Beldame]

On peut encore s'interroger sur le sens de cette cascade, c'est une triste histoire....

L

[Le Barde]

Re-bonjour,
... je continue donc mon récit :

La cascade que A. Prieur avait programmée pour ce jour-là entrait dans le cadre d'une émission télé sur les cascadeurs, d'où les grands moyens mis en oeuvre et la répétition de cette manip au cours des jours précédents...
Il faut savoir que A. Prieur avait déjà effectué des sauts SANS parachute, accompagné par un autre parachutiste à ses côtés pendant la chute libre et qui lui passait son pébrok le moment venu, afin qu'il l'accroche à son harnais pour continuer sa descente de façon habituelle...
Ce jour du 4 juin 1991, A. Prieur s'était fait emmener à très haute altitude, en place arrière d'un "Bijave" (verrière enlevée) et devait quitter son siège pour descendre à l'aide d'une élingue double d'environ quatre mètres à la rencontre du WA-21 qui arrivait par l'arrière et un peu plus bas que le "Bijave"... (ce "Javelot" portant un parachute fixé sur le dos du fuselage, juste derrière la verrière).
Il était prévu que A. Prieur se présente dos au monoplace, les jambes à l'équerre pour s'asseoir sur le bord d'attaque, le temps de s'équiper du parachute, après quoi il se laissait tomber en chute libre avant d'ouvrir sa voilure et se poser tranquillement.
Or, dès sa descente le long des cordages, il n'a pas pu, même en s'agitant vigoureusement, prendre la position préconisée car les élingues s'étaient croisées et restaient emmêlées... Et la consigne donnée lors des briefings était impérative, à savoir qu'à partir d'une certaine altitude, s'il n'avait pas pu réaliser l'opération comme programmée, il devait se laisser chuter et deux assistants parachutistes de son équipe (se tenant prêts à toute éventualité, à l'intérieur d'un avion qui volait très proche des deux planeurs) devaient plonger à sa suite, le rejoindre pour lui permettre d'accrocher les deux mousquetons de son harnais à l'un d'entre eux, avant d'ouvrir le parachute pour atterrir en bi...
Le malheur c'est qu'il y eut du retard dans la suite de ces manoeuvres.
A. Prieur n'eût le temps que d'accrocher un seul de ses deux mousquetons
et, quand son "récupérateur" réalisa qu'il était grand temps de tirer sur la poignée, au risque de s'écraser tous les deux, A. Prieur pendula au bout de sa sangle unique, qui se mit à vriller, ce qui fit sauter la sécurité du mousqueton qui s'ouvrit... On se doute de la suite irrémédiable...

Il semblerait que Alain Prieur (qui avait souvent pris d'énormes risques dans toute une série de cascades de tous genres) ait voulu démontrer qu'avec une bonne maîtrise des manoeuvres, on pouvait minimiser le risque (d'où le slogan peint sur le planeur...)

J'espère avoir un peu "éclairé ta lanterne".
Bien amicalement à toi, Claude

[Florian]

C'est bien triste de finir comme ça. On peut toujours se dire pour se "consoler", qu'il l'a bien cherché, mais bon...

Les dernières secondes doivent être atroce. Quand c'est trop tard et qu'on peut plus que se dire "J'ai fait une c...rie et maintenant, c'est fini"

[Jean-claude RIBIERE]