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Les ailes sont entoilées au Diacov. Le Diacov est un tissu thermorétractable semblable au Solartex, d'un aspect transparent comme le papier calque. Ce tissu d'entoilage fabriqué par la Société DIATEX est également utilisé dans l'aéronautique. La méthode d'entoilage a été décrite sur la page du Bergfalke. La masse d'une aile complète avec servo avant entoilage est de 300gr et 350gr entoilée. Soit 100gr le m² de Diacov. |
Selon l'aspect recherché, le Diacov peut être laissé "nature" ou directement peint, ou encore être protégé d'une ou plusieurs couches d'enduit nitrocellulosique, peint ou laissé transparent. |
Précentrage avec 350 gr de plomb coulé en forme grace à un moule fait de plusieurs couches de papier alu. |
La peinture est passée directement sur le Diacov sans aucun apprêt, 3 bombes de 400ml gris métallisé pour auto. j'ai eu la frayeur de voir l'entoilage se détendre sous l'effet de la peinture, mais le lendemain la tension était revenue. Le plus long est la préparation des caches en papier scotchés, tous les goussets seront peints dans un second temps. Les immatriculations en lettres gothiques ont été tracées à partir d'une photo prise bien en face du sujet grandeur. Recadrage de l'image, mise à l'envers et redimensionnement pour une impression à l'échelle de la maquette. Avec du papier calque, je trace les contours des lettres, il ne reste plus qu'à reporter sur le fuselage. Avec un feutre indélébile à pointe fine, je trace les contours. La peinture (Humbrol noir satiné) se fait trés facilement avec un bon pinceau fin.
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Enfin le Vol ! Lundi
8 décembre 2003, une magnifique journée, douce et ensoleillée, avec
une petite brise de sud de 10 km/h, pas d'hésitation, direction
le Pic du Vissou. Arrivés sur le site les premiers, aucun planeur
pour évaluer la portance de ces faibles brises. Tant pis, je lance,
le Mü13 part bien droit et commence à prendre de l'altitude, aucun
trim à retoucher, mais les commandes sont vives, trop, même en petits
débattements. Le résultat ne se fait pas attendre, le planeur déclenche
autant d'un côté que de l'autre, dès que l'on braque un peu trop
les ailerons et la profondeur, je me fais peur 2 ou 3 fois... Ce
bras de levier très court associé à des débattements trop grands
doivent en être la cause. Je calme le vol et fais quelques passages
bas pour que Joëlle finisse la pellicule de diapos, je décide de
voler encore un peu plus bas juste au ras des yeux et de ralentir
pour immortaliser la bestiole, à ce même moment, plus un souffle
d'air, je n'arrive plus à reprendre d'altitude, je transite du Vissou
au Vissounel, toujours rien, je vois le Mü13 s'enfoncer encore,
le planeur déclenche encore une ou deux fois avec pour résultat
de perdre une vingtaine de mètres. Le centrage à l'air trop avant?
Pas facile dans ces conditions d'espérer remonter, d'autant plus
que le stress me gagne, le trou est inévitable. Je longe le petit
chemin pour atterrir, afin de ne pas trop crapahuter pour le récupérer.
Le planeur se pose. je descend vite le récupérer et là, je me rends
bien compte qu'il n'y a plus un souffle d'air, la chaleur est étouffante,
nous sommes pourtant au mois de décembre, j'entend même des grillons
et sauterelles! sans exagérer il doit faire en plein soleil pas
loin de 30°. La remontée est comme toujours pénible, je suis trempé
de sueur... Remorquage
à Baillargues (Nord-Est de Montpellier)
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Caractéristiques: |
Aperçu des plans - Cliquez pour Agrandir
Le plan en vente sur 2 planches, fuselage vue de dessus et côté, tous les couples dessinés, 2 ailes dessinées + toutes les nervures, stab, aérofreins... |