La forme des ailes est assez tourmentée, ce qui en fait son charme. Le dièdre central est de 15° par aile puis 30° vers le bas, soit un dièdre inverse de 15° aux
panneaux externes.
Les fourreaux de clés du fuselage sont en tube laiton 12/13, brasés à l'argent selon l'angle du dièdre. Les clés sont des joncs de fibre de verre de 12mm.
Les pièces constituant la "boite" à fourreaux
Les fourreaux en laiton sont collés à l'Araldite lente
11 Janvier 2012
19 Janvier 2012
Constructions des 4 longerons "poutre" sur lesquels les nervures seront enfilées. Les flancs du caisson sont en CTP de 0.8mm, fil vertical, à la forme du dièdre.
Les baguettes en red cedar sont coupées à la scie circulaire de table dans un clin de bardage. Pour le longeron principal avant, ce sont des 8x8mm et celui arrière, baguettes de 6x6mm. Les baguettes sont collées à la vinylique sur une face du CTP, une par une, afin de bien les aligner à la règle. Une fois sec et surfacé, l'autre face du CTP est collé pour refermer la poutre.
Les longerons poutre sont terminés. Les emplacements des nervures sont tracés de chaque côté en se servant d'une cale permettant de s'aligner au plan.
Les nervures N1 sont en CTP peuplier de 4mm, les N2, N3 et N4 sont en CTP peuplier de 3mm, toutes les autres nervures sont en balsa de 3mm. Des queues de nervures en CTP de 0.6mm sont collées sur les nervures en balsa, afin de les rigidifier au niveau de la tension du câble de bord de fuite. Pour le montage, l'ordre est le suivant: N2, N3, N4 et N14 sont enfilées sur les longerons poutre. N2, N3, N4 sont collées à la vinylique,
une fois sec l'ensemble se tient déjà bien. Les nervures suivantes en balsa peuvent être collées. N5 à N8 ne possèdent pas de talons, leur collage se fait en maintenant l'aile sur plan grâce aux nervures d'extrémités ayant des talons. Les nervures intermédiaires N9, N10 possèdent des talons afin d'avoir une référence plane.
A ce stade de collage, N14 n'est bien sûr pas collée, afin d'enfiler les autres nervures, N14 sert juste à caler correctement l'aile sur plan
28 Janvier 2012
N1 est collée sur les longerons en enfilant l'aile sur ses clés, afin de bien la plaquer au fuselage, on remarque d'ailleurs que N1 est en biais par rapport aux autres nervures, dû à la projection combinée du dièdre et de la flêche.
Pas de doute, il y a du dièdre!
Pendant les temps de séchage des ailes...
Il est peu probable que le MÍRA possédait des instruments de bord, mais affectionnant particulièrement ce genre de détail, je décide de confectionner un anémomètre à ailettes.
L'anémomètre type Wilhelm Morell sur le Hessenland - Wasserkuppe 1928
Autre exemple, sur le HLDZ-2 Tchécoslovaque de 1925
Les godets en cuivre sont embossés avec un poinçon fait dans une tige de fer de 8mm arrondi au bout, la finition est faite en martellant doucement sur le poinçon. Ces ailettes sont soudées sur des CAP de 0.8mm et sur la partie centrale en laiton 4x4mm. Le tour du cadran est fait avec une rondelle de cuivre sur laquelle est soudé un anneau tiré d'un tube de plomberie 22/24. Le cadran est une impression sur
papier photo brillant en utilisant comme modèle celui du réel.
Le corps est fait en pâte polymère Super Sculpey, avec une cuisson intermédiaire pour la partie verticale.
La Super Sculpey durcit en la cuisant au four, mais reste trop fragile pour être utilisé sur le planeur. J'en ai tiré un moule avec de la pâte Oyumaru. C'est une pâte qui se ramollit dans l'eau bouillante, et qui est réutilisable à l'infini, bien pratique pour mouler rapidement des petits objets. Une fois ramollie, la pâte s'utilise pendant environ 1mn, le durcissement se fait en 1/2h, on peut ensuite mouler la
partie du dessus.
Le moulage est fait en résine polyuréthane 2 composants, 30mn après le coulage on peut démouler. Il ne reste plus qu'à ébavurer le plan de joint.
Des arceaux en fils de cuivre sont soudés, afin d'entourer et protéger les ailettes.
L'anémomètre est peint et vieillit à la Humbrol.
03 Février 2012
Fichiers .dxf .pdf et cadran .jpg de l'anémomètre
Clic pour Agrandir
11 Février 2012
La structure des ailes est dégrossie. Le look est vraiment particulier, on peut ne pas aimer, mais moi j'adore.
Des renforts sont collés sur les queues de nervures aux extrémités, afin d'éviter la déformation dûe à la tension de l'entoilage sur les câbles de bord de fuite.
Des blocs en red cedar solidarisent les fourreaux de clés d'aile sur les longerons
Les ailerons sont détachés, collage d'un ctp de 0.6mm fibres verticales pour limiter la torsion.
Les charnières sont découpées dans de l'époxy cuivré double face. Côté aile le perçage est fait à 2.8mm pour rentrer en force les axes tirés dans des clous de 3mm. Côté aileron, perçage à 3.2mm pour s'articuler librement. Les clous sont brasés à l'étain, en ajoutant une rondelle servant de palier.
Les charnières côté aileron, sont pointées à la cyano, seulement les 2 aux extrémités, puis pointage des 2 autres, côté aile. Les charnières intermédiaires sont ensuite collées. Il ne doit y avoir aucun point dur, l'aileron doit tomber de son propre poids. Puis congé d'époxy sur les bouts des charnières.
Le servo d'aileron est fixé sur la trappe, qui est vissée sur l'aile. Une prise permet de démonter l'ensemble rapidement.
19 Février 2012
Une prise 6 broches est collée sur l'emplanture de l'aile, côté fuselage la prise est laissée libre. Les ailes sont retenues au fuselage par des pitons/élastiques.
Installation du recepteur et accu 2S 2300mah A123 + régulateur de tension. L'ensemble est caché par un CTP de 1mm vissé sur les montants en biais derrière le pilote. L'appui tête en CTP de 10mm est recouvert de cuir et rentre en force sur le bouton de l'interrupteur qui est ainsi camouflé. L'allumage de la radio se fait donc en déplaçant l'appui tête.
22 Février 2012
Les bords de fuite sont en câble de 0.8mm. Afin d'obtenir un cintrage bien visible, toutes les 5 nervures j'immobilise le câble à la cyano en laissant 5mm de plus, ce qui fait 1mm de mou entre chaque nervure. Le câble est ensuite collé à chaque nervure.
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