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Elle a volé! Enfin plutôt fait 6 sauts de puce, mais ça laisse confiant pour la suite. Nous ne pouvions pas manquer cette date, nous sommes le 07 mars 2015, c'est a dire jour pour jour 140 ans après la journée inaugurale de la Vis à Nuage qui se termina on le sait dramatiquement.... (voir le recit historique en page1) La météo est avec nous, cette fichue tramontane nous laisse un peu de répit, les vents faiblissent enfin et passent au sud. C'est sur l'aérodrome désaffecté de Nizas/Pezenas que les essais se sont déroulés. Une immense piste en herbe rase de 700m de long, qui malgré la sécheresse pousse comme par miracle sur ce plateau basaltique. Il faut choisir la zone de décollage car le sol est parsemé de cailloux et de mottes d'herbe. -1er essai: tension du sandow à 11kg le planeur roule, roule, roule, roule, roule, roule..... mais ne décolle pas. -2eme essai: je tends le sandow à 13kg, le planeur roule, roule, roule, roule, et décolle de 50cm en tirant sur le manche, mais aussitôt relâché, le planeur plonge et tape un peu dur. -3eme essai, je décale le neutre du stab à cabrer, le planeur roule et s'élève de lui même à 50cm, mais ce n'est pas encore ça. -4eme essai, je laisse le stab réglé cabreur et j'enlève la Vis à Nuage en cuivre qui pèse 80g, pour voir si le centrage a besoin d'être reculé. Ca semble aller un petit peu mieux, mais sans certitude, le planeur roule et s'élève à 1m sans trop solliciter la profondeur. -5eme essai, je trime encore un peu plus le stab à cabrer et là le vol se déroule plus normalement, l'atterrissage est rude car obligé de soutenir beaucoup trop la profondeur. -6eme essai pareil que le 5eme, et je dois arrêter là, car une roue a souffert. Heureusement d'ailleurs que j'avais refait des roues avec pneus pour les essais car celles à rayons de bois auraient été abimées. Je n'étais pas non plus aidé car le vent était très faible presque nul, une bonne brise aurait aidé à décoller et mieux voler. Les prochains essais se dérouleront en remorquage. A suivre...
Pour assurer les premiers vols, de nouvelles roues à bandage caoutchouc équipent la Vis à Nuage. C'est un peu moins dans le ton de l'époque, mais en cas d'atterrissage dur cela épargnera les roues d'origine.
Remorquages à Baillargues 2 vols ont été effectués, Pascal aura la lourde tâche de me remorquer, ce qu'il fera en toute douceur et je l'en remercie. Pour l'instant les réglages ou la configuration de la Vis à Nuage ne sont pas concluants du tout, l'engin était quasi impilotable. Une fois larguée, la Vis plonge vers le sol sans possibiité de rétablir à la profondeur. Heureusement pas de dégat à l'atterrissage mais de grosses frayeurs.
Un autre jeu de roues, j'espère le dernier, qui devrait pouvoir encaisser des atterrissages durs. Ce sont des roues en mousse, en principe provisoires, le temps de régler la machine. J'ai tout de même fait des enjoliveurs en ctp de 0.8mm doré à la feuille.
Un compagnon pour la Vis à Nuage: Je découvre par hasard sur le net qu'il existe des petites maquettes des incroyables oeuvres de Theo Jansen. (voir sa chaine) Moi qui suis fan de cet artiste cela tombe bien.
12 Avril 1875 Ça y est, cette fois-ci elle a réellement volé et fort bien. C'était hier lors du week-end remorquage à Baillargues, beau temps, petite brise de mer. J'attendrai le soir pour être plus au calme, car j'ai encore de gros doutes au vue des précédents vols catastrophiques. J'ai remis le plomb dans le nez, la Vis à Nuage se retrouve donc dans sa configuration de départ sortie d'usine. Les ailes dont l'entoilage était poreux (vernis mat en bombe) ont été revernies de 2 couches de polyuréthane mat, cette fois c'est bien étanche. -1er remorquage, tout va bien, la Vis prend l'air et vole normalement, la stabilité est excellent, bel atterro tout en douceur. -2eme remorquage, j'enlève le scotch du cockpit, pour voir si le souci venait de là, et tout va toujours bien. Le problème venait donc bien de l'entoilage poreux et rien d'autre, l'aile remplie maintenant son rôle. Finalement j'ai l'impression d'avoir effectué mes premiers vols au sandow et remorqués entoilé d'un tissu tulle. Quand je disais que tout va bien, au niveau de l'axe de roulis, les ailerons ont très peu d'efficacité, surement le fort dièdre, je constate également que la dérive tourne mieux à gauche, c'est son côté entoilé, un rapport? Est-ce que la structure tubulaire apparente des gouvernes sans entoilage perturbe l'efficacité? J'avais beaucoup de mal à tourner à droite, c'est à dire pour me remettre dans le vent. Alors qu'à gauche ça virait bien, mais le vent devait aider. Je n'ai pas poussé les tests, il commençait à être tard et trop content d'avoir effectué 2 beaux vols sans casse. Je pense qu'en poussant bien sur le manche l'efficacité des gouvernes aurait été meilleur, la Vis vole vraiment très lentement. Dans un premier temps je vais essayer d'entoiler l'intrados des ailerons. Il ne manque plus grand chose pour que la Vis vole correctement. Photos Pascal
Petits détails supplémentaires, des ancres de chaque côté pour s'amarrer fermement aux nuages. Le grain de la rouille est obtenu en mélangeant de la poudre d'aluminium avec la peinture. Afin d'optimiser l'efficacité des ailerons, sans que cela nuise trop à l'esthétisme, j'ai entoilé l'intrados et fermé la fente.
10 Mai 1875 Remorquage à Gaillac: Merci au club pour l'organisation de cette rencontre, ainsi qu'à Jean-Marc pour les remorqués. Les conditions sont idéales, beau, chaud, sans vent. Je commence à m'habituer au pilotage de l'engin. Finalement il faut bien pousser sur le manche pour faire prendre de la vitesse à la Vis à Nuage avant d'entamer une manœuvre
Article et plan encarté dans
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Vidéo de La Vis à Nuage
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