27 Novembre 2012
Le longeron poutre du stab est composé de 2 baguettes samba 4x4 collées sur du CTP de 0.6mm fibres verticales, les diagonales sont en 4x2, la poutre est refermée par un CTP de 0.6. Les pièces des nervures sont en CTP peuplier de 3mm, la structure en pin 3x2. Les nervures vont être assemblées dans un moule en CTP de 3, en partant de la plus petite nervure afin de récupérer le moule pour découper le suivant.
30 Novembre 2012
Goussets diamètre 8mm, découpés à l'emporte pièce dans du CTP de 0.4mm. Ils sont collés sur une face, puis arasés au scalpel par derrière, ensuite collage sur l'autre face.
Les nervures du stab sont terminées.
01 Décembre 2012
L'ensemble axe/guignols est vissé avec les 2 nervures S1. Un pointage à l'Araldite sera fait entre les nervures S1, S2 et le tube inox, lorsque le stab sera monté.
02 Décembre 2012
Les nervures sont enfilées sur le longeron poutre et collées à la vinylique. Le longeron arrière est en red cedar 4x4, ainsi que les bords d'attaques. Les saumons sont en tube inox de 4mm. Le câble de bord de fuite est brasé aux extrémités en laissant 6mm de mou au câble qui seront répartis à chaque nervure pour obtenir un joli cintrage du bord de fuite.
Les 2 paliers des câbles de profondeur et direction sont en époxy cuivré 2mm afin d'y braser facilement à l'étain les roulements à billes MF104 ZZ 4x10x4. Le support est composé de 2 tubes sur lesquels sont brasées 2 platines en tôle de 0.8, l'ensemble est ensuite brasé sur le fuselage
Du balsa 5x3 est collé entre les nervures sur le longeron poutre, puis affleuré à la cale à poncer, il permettra de recevoir le coffrage de bord d'attaque en CTP de 0.4.
Les câbles de profondeur n'attaquent qu'un côté, mais opposé de façon à bien plaquer les roulements dans leur support
04 Décembre 2012 - Clic pour Agrandir
L'ensemble complet de la photo, fuselage, stab, dérive a une masse de 680g, je trouve ça relativement léger. Telle qu'on la voit, la dérive fait 65g avec guignols et chapes acier pour 8.6dm². Le stab tel qu'il est pour le moment pèse 120g avec guignols, chapes, roulements, pour 17.9dm². La structure en tube est donc à peu près équivalente en poids à celle en bois. Pour une rigidité équivalente il faudra coffrer la
structure en bois, elle sera donc au final plus lourde qu'une structure en tube, (à surface égale). La masse des éléments n'est donnée qu'à titre informatif, je ne fais aucune chasse au poids.
Je n'ai pas reproduit la béquille solidaire du fuselage en 2 points, telle qu'on la voit sur le 3 vues, pour ne pas risquer de tordre le tube du fuselage si un dérapage à l'atterrissage se produit. Et comme sur aucune photo on devine comment elle est faite, j'ai simplement fait une béquille qui s'enfile en force dans l'extrémité du tube du fuselage, elle est composée de 2 lames en acier découpées
à la meuleuse dans une vieille scie égoïne, les cerclage sont fermés par un point de brasure, l'extrémité est en CAP de 4mm. L'ensemble est bronzé au Klever.
Cela faisait longtemps que j'avais envie de faire de vraies roues à rayons, mais est-ce que ce sera assez solide face aux atterrissages rudes en vol de pente? on verra bien... Le plus embêtant à faire, sont les jantes. Après avoir passé en revue divers sites web, je me rends compte qu'il faut avoir du matériel pour mettre en forme le métal, bordeuse du commerce ou outils de fabrication perso nécessitant
un tour pour confectionner la flasque à gorge et le galet de contre forme. J'ai aussi vu des jantes faites d'un plat de métal et rebords en bois, mais ça ne me plait pas, et encore moins celles moulées en fibre de verre. Je tente alors de les façonner avec l'outil le plus basique qui soit, le marteau.... et ça se fait finalement très facilement.
Découpe d'une bande d'acier de 18mm de large, épaisseur 0.6mm. Un coup de lime aux extrémités pour faire comme une enture et avoir plus de surface de brasage
Une rainure de 1mm dans un CTP de 10 maintient le cerclage pour le braser.
Le cerclage est maintenu par du CTP de 10mm
Un burin est meulé pour faire la contre forme sur laquelle on va frapper le métal.
Quelques milliers de coup de marteau plus tard, on obtient une jante très rigide, il faut bien sûr couper le CTP d'entourage pour la démouler
TimeLapse - Mise en forme d'une jante en 25s - Fait avec Brinno
Encore une à faire...
La seconde est terminée, les pourtours sont calibrés à la ponceuse.
Les moyeux sont confectionnés à partir de rondelles de 6mm repercées et terminées à la lime afin de rentrer en force sur les tubes de 8mm. Cela permet de positionner la rondelle correctement et qu'elle ne bouge pas pendant le brasage. Les rondelles sont brasées à l'argent sur les tubes, ce sont des tubes de jonction en acier récupérés sur les arceaux en fibre de tente dôme.
Un gabarit de perçage en CTP de 0.4 est collé à la néoprène sur le moyeu, j'aurais dû le faire plus simplement, en l'imprimant sur papier. Perçage à 0.9mm pour insérer des rayons en CAP de 0.8. Il y a 18 trous, tous les 20°, le côté opposé est décalé de 10°
Sous Autocad on trace avec la fonction "diviser" sur la longueur de la circonférence exacte de la jante les 18 points de perçage et les 18 autres décalés. Après impression, on colle par quelques points de néoprène les bandes de papier sur les jantes.
09 Décembre 2012
Le chantier de montage
Les rayons rouges s'enfilent par dessus le moyeu, les bleus en dessous. A leur intersection, les rayons bleus passent par dessus les rouges.
Les rayons sont en CAP de 0.8mm. Le bout de la pince a été percée à 0.9mm afin de faire un pliage serré de l'extrémité des rayons. Il y a tout de même 5m de CAP.
Le moyeu est enrobé de pâte anti-chaleur, tout le reste est bien recouvert de flux de brasage pour que le métal ne noircisse pas. Les rayons sont brasés à l'argent.
Les extrémités des rayons sont recoupés et meulés, la roue doit être bien nettoyée des résidus de flux qui sont corrosifs.
A ce stade, une roue pèse 43g.
TimeLapse - Rayonnage d'une roue en 1mn30s - Fait avec Brinno
11 Décembre 2012 - Clic pour Agrandir
Les 2 roues sont terminées et bronzées au Klever. Les pneus sont en mousse néoprène ø15mm acheté chez comptoir-carrosserie.
Le joint du pneu est "soudé" en le brûlant contre une plaque d'inox tenue dans l'étau, chauffée au rouge au chalumeau. L'opération est plus facile à deux, un qui chauffe la plaque et l'autre qui applique le pneu de part et d'autre de la tôle d'inox. Le néoprène devient poisseux, en le maintenant bord à bord, celui ci se colle, comprimer le joint et le tenir dans l'étau au moins 1h, pour obtenir une soudure solide. Là c'est quand cela se passe bien, mais selon la température de chauffe et/ou le temps d'application du pneu, il peut se former une espèce de suie qui empêche la bonne soudure du néoprène, il faut alors nettoyer cette suie et recommencer. Une plaque d'inox limite cette formation de suie, pour les premiers essais j'avais utilisé une plaque d'acier et celle ci s'oxydait à la chauffe et formait presque toujoujours de la suie sur le néoprène.
Une roue avec son pneu pèse 77g, à titre comparatif une roue en plastique "Vintage" de même diamètre Dubro pèse 127g. Le prix de revient de ces roues est d'environ 10 euros et une semaine
d'occupation.
Un plastron de renfort en tôle de 0.6 est brasé dans le fond du fuselage. Il va supporter les 2 tôles de 1mm, entre lesquelles l'axe du train en CAP de 5mm sera serré. Sur cet axe sont brasées à l'étain (pour ne pas trop chauffer la CAP) 2 pattes qui supportent les jambes de triangulation. 2 autres pattes supérieures sont brasées au fuselage et serviront également à tenir les haubans des ailes. Ces jambes sont
pour l'instant en simple tube inox, tenues par des axes/goupilles Beta. L'ensemble est très rapidement démontable s'il venait à se tordre suite à un atterrissage dur. Je verrai comment se comporte cet ensemble, peut être un peu fragile? mais je préfère devoir changer ou détordre les tubes ou l'axe de roue plutôt que d'abîmer les roues à rayons.
15 Décembre 2012
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